L’étude FNEGE 2013 porte sur les conditions d’une relation féconde, c’est à dire qui bénéficie aux deux parties, entre écoles de management et entreprises.

Nous utilisons le terme « écoles de management » car il est maintenant mobilisé à l’Université par certaines facultés de gestion et par les IAE mais également par les écoles de commerce consulaires, associatives ou privées. De plus, le terme « école de management » correspond à la terminologie internationale de « business school » ou de « school of management » pour désigner les établissements d’enseignement supérieur en gestion, quel que soit leur statut juridique. De même, le terme « entreprise » est utilisé de manière générique pour désigner les différentes entités économiques avec lesquelles les écoles de management interagissent.

Pour mener cette étude, nous nous sommes appuyé sur des données secondaires nombreuses (études récentes, articles de recherche, rapports sur les relations entre écoles de management et entreprises…) et avons mené 22 entretiens approfondis avec des acteurs des deux parties prenantes : écoles de management et entreprises. Nous les avons interrogé sur leur vision générale de la relation, mais également sur leurs pratiques concrètes et leurs attentes en matière de formation initiale, de formation continuent et de recherche. Précisons qu’il y a un consensus fort parmi les cadres et dirigeants interrogés alors que ces derniers sont issus de fonctions et de secteurs variés.

Les résultats montrent, entre autres, que les entreprises sont satisfaites de la formation des étudiants en gestion. Elles trouvent d’ailleurs que le niveau et l’adaptation de la formation aux métiers continue à progresser dans le temps. Quelques axes d’amélioration en matière de formation initiale sont toutefois mentionnés, tels que le renforcement des soft skills (management et développement personnel notamment) et le développement de la capacité des étudiants à acquérir une perspective stratégique et à traiter des problèmes complexes.

Cette étude est coordonnée par :

• Frédérique ALEXANDRE-BAILLY, Professeur à ESCP Europe
• Xavier LECOCQ, Professeur à l’Université de Lille 1