La FNEGE est une Fondation au service de l’excellence de la Formation et de la Recherche en Sciences de Gestion et Management en France.
Découvrez les actualités des écoles de management du Réseau FNEGE et leurs offres d’emploi :
Découvrez les grands secteurs d’activités de la FNEGE comme son programme CEFAG, ses tests de sélections et ses programmes internationaux et depuis, 2014, le programme étudiants-entrepreneurs (Pépite).
La FNEGE valorise les travaux des enseignants-chercheurs en Sciences de Gestion par des labellisations et des Prix : pour leurs Ouvrages, leurs dispositifs pédagogiques, les thèses et les études de cas.
Découvrez nos différentes formations, nos programmes d’impact et notre commission anti-plagiat :
La FNEGE publie régulièrement des études et observatoires sur l’enseignement supérieur de gestion en France, réalise tous les 3 ans, le Classement des Revues Scientifiques en Gestion et valorise les travaux des chercheurs sur sa plateforme de vidéos et podcasts (FNEGE Médias).
Accueil » Publications » Observatoire de la Transition Environnementale des Ecoles de Management
Publication FNEGE
La FNEGE publie pour la seconde fois l’Observatoire de la Transition Environnementale des Ecoles de Management. Cet Observatoire est dirigé par Jacques IGALENS, Professeur émérite, Université de Toulouse, ancien Directeur de Toulouse Business School.
En matière de préparation et d’engagement dans la transition environnementale, le secteur de l’enseignement supérieur de la gestion possède, en France, un niveau de maturité limité (0,429 sur une échelle de 0 à 1) toutefois en progrès en 2021 par rapport à l’année précédente.
Deux tiers des écoles de management ayant répondu au questionnaire OTE ont formalisé leur vocation ou leur mission et, dans ce cas, elles font souvent référence aux enjeux de la transition environnementale, du développement durable ou de la responsabilité sociétale, 4 sur 5 se sont fixées des orientations stratégiques sur ces sujets.
Il y a des progrès dans la mise en place de Comités de parties prenantes qui restent un marqueur fort de toute démarche. Près de la moitié des écoles en dispose mais la place de ces Comités dans la gouvernance n’est pas toujours très bien définie. Ce sont souvent les écoles qui ont créé un tel Comité qui publient un rapport de développement durable. En revanche, on ne note pas d’évolution concernant la certification d’établissement avec le label DD&RS qui reste encore trop confidentiel.
L’intégration des connaissances liées au réchauffement climatique et au développement durable dans les différentes disciplines progresse et les disciplines « retardataires » l’an dernier rattrapent rapidement leur retard. La validation de l’acquisition des connaissances est toujours peu pratiquée sur ces sujets.
La recherche progresse rapidement et les écoles deviennent des producteurs et des diffuseurs de connaissances importants dans le domaine de la transition environnementale et de la durabilité. Le nombre d’établissements disposant de structures de recherche dédiées passe de 28 à 34.
L’engagement des étudiants qui était déjà élevé l’an dernier s’élargit encore. Les trois quarts des écoles ont des associations étudiantes spécifiques sur ces sujets. En revanche, si la reconnaissance par les directions de l’engagement étudiant est bien présente, il est très hétérogène et l’accompagnement de cet engagement gagnerait à être amélioré.
Les pratiques de gestion durable des campus sont en très légère amélioration mais, sur de nombreux points, des perspectives de progrès sont envisageables : économie de consommation de ressources non renouvelables, diminution des GES (Gaz à Effet de Serre), mobilité des étudiants et des administratifs, économie circulaire, gestion de la biodiversité. Sur ces aspects, les IAE progressent moins vite que les autres établissements.
La création d’entreprise en lien avec le développement durable ou les économies d’énergie s’accroît. En moyenne, 5,3 entreprises de ce type sont en cours de création en 2021 (contre 2,6 l’an dernier) et sur les 3 dernières années 11,5 ont été créées. Le rythme s’accélère.
A l’évidence, la pandémie n’a pas ralenti la création d’entreprises dans le domaine du développement durable.